j'ai RIP

Ma première tentative de lecture du run de Morrison sur Batman (encore en magasine à l'époque) ne fut pas concluante et je m'étais arrêté à l'équivalent du er tome (même JH Williams III n'avait pas réussi à garder toute mon attention).

Ceci dit, la curiosité étant ce qu'elle est, j'ai décidé de retenter le coup et d'attaquer ce deuxième volume.
Morrison est intelligent et à une culture comics impressionnante (d'ailleurs merci à Urban de donner certaines clés à cette intrigue, ce que Panini n'avait pas fait à l'époque) mais je me demande si ce genre d'écriture n'est pas trop excluant pour le néophyte DC que je suis.

Si on ne s'ennuie pas, je ne peux pas dire non plus que j'ai vraiment pris mon pied à la lecture de RIP.
Déjà, le Batman qui pète un câble, c'est un peu récurent ces derniers temps et c'est pas vraiment nouveau (je suis en train de lire Knightfall et y a un peu de ça au début du crossover) même si là c'est poussé à son extrême. Toute la partie avec le Batman coloré sorti de l'esprit tordu de Bruce Wayne m'est complètement passé par dessus la tête surtout que tout ça nous amène à une conclusion un peu trop expéditive.
Reste le cas du Dr Hurt. Est il vraiment ce qu'il prétend être? Est ce une bonne idée ?
on retrouvait le même genre d'idée dans la cour du hiboux de Snyder et ça s'est un peu terminé en queue de poisson. Dur de changer l'histoire du Dark Knight

Un dernier point sur le dessin.
Même s'il est indéniable que Tony Daniel a pas mal progressé depuis ses 1er X-Force, je ne suis pas certain que son trait colle vraiment à ce genre d'histoire.
Pour moi, c'est beaucoup trop classique alors que l'intrigue parle continuellement de folie.