Bianca au pays des merveilleuses absurdités

Marie Boisson réussie à nous transporter dans un univers plein de fantaisies merveilleuses et absurdes. Comme un rêve débridé dont on a du mal à saisir le fil, ponctué de rencontres et de dialogues tendres ou incongrus. Un rêve qui nous a un peu perdu mais qui reste encore ancré dans notre esprit au petit matin. Un rêve fait de couleurs, de textures, d'ambiances et d'étrangeté dans lesquels on a aimé se lover.

Il y a du Becket dans cette histoire, de la délicatesse dans le trait, du goût dans ces couleurs, de la recherche dans ces motifs. (On navigue quelque part entre les décors de Jacques Tati et des architectures Art-Nouveau...). Bianca comme Alice de Lewis Caroll s'amuse à nous perdre, nous surprendre nous faire rire nous inquiéter parfois... mais réussit surtout à nous émerveiller...