Un tome en bazar, qui vous fait passer par à peu près tous les contenus imaginables : une ouverture avec un combat contre Undertaker et des zombis, puis les explications des coulisses de l'enquête précédente, puis une mini-histoire comique au théâtre (avec Sebastian déguisé en licorne... oui, vous avez bien lu), et enfin le lancement (sans aucune transition) de la prochaine affaire mystérieuse en Allemagne. On n'a pas le temps de s'ennuyer, au moins. Mais tout de même, ce manque criant de fil conducteur nous déstabilise beaucoup lors de passer au chapitre suivant, qui n'a rien à voir avec le précédent et le suivant. Les dessins "inter-chapitres", ceux qui se trouvent après la page entièrement noire pour séparer les chapitres, ne sont pas non plus à la hauteur de ceux que l'on a l'habitude de trouver dans les tomes des Black Butler, une autre petite déception, mais on est sûr que cela s'arrangera dans le tome suivant (sans rancune). On aura eu notre dose d'action au début, on aura eu de copieuses explications sur les éléments qui nous restaient encore mystérieux sur les coulisses de l'enquête (on trouve les réponses à nos questions), on aura bien rigolé de ce scénario farfelu au théâtre, et on est déjà intrigué pour la suite des événements (pour la première fois à l'étranger, en plus !). On ne râle alors pas trop, gonflés de joie par cette large palette de ressentis divers à la lecture de ce dix-huitième tome, on en prend plein les yeux et la tête, même si l'ensemble n'est pas du tout cohérent.