Cette BD s’inscrit dans un genre classique du 9ème art, le western, et réussit à digérer un héritage aussi lourd que riche. La première scène pourrait faire penser à Sergio Leone. Certains personnages à Blueberry. La narration et les jeux autour de la notion de héros rappellent un autre univers, celui des comics, domaine dans lequel les deux auteurs ont pas mal exercé. L’histoire fonctionne très bien car elle est basée sur un décalage : que vient faire River Bass dans cette galère ? Il ne refuse pas la violence mais ne semble pas réalisé toute la confrontation qui organise le monde. Il y a une sorte de naïveté qui le caractérise.


Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2017/11/22/marshal-bass-1black-white/

Graffiti
8
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le 22 nov. 2017

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