Bof Moon
Mauvaise pioche, l'intrigue est assez habituelle avec des disparitions à résoudre. On suit l'enquêteur mis à mal par le complot fourbi par des forces occultes qui le dépassent... WhaouahhhhDessin à...
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le 10 nov. 2024
J’ai beaucoup de mal avec les titres du label 619. Doggybags, Mutafukaz, ce ne sont pas des BD qui me touchent. Je reconnais certes le savoir-faire de Run (et de ses collègues), mais j’y mets une limite à l’endroit de la provocation puérile, qui relève davantage du sensationnalisme adolescent. syndrome Tarantino-mal-digéré. Mais cette fois…
Il y a ces œuvres qui sont juste une pause dans la vie. Sans être l’apologue d’une grande doctrine philosophique ni une fervente critique sociale. Juste ces moments-là dans la routine. Une poétique du réel, un retour au nous dans la solitude de la lecture. De quoi feindre la Chute. Ce même genre d’œuvre qui donne envie de créer.
Eh bien c’est en ces termes que se meut cette BD. Un thriller, un roman noir qui sait prendre aux tripes. La maîtrise de l’art bédéique est certaine. Il sait faire parler les silences des cases. La relation entre le format et la narration est idéale. Comme les parois de l’être, les cases se brisent, s’amplifient, s’arrangent pour donner vie à l’œuvre.
Le style n’est pas moorien. Il tend vers quelque chose de kubrickien dans sa grammaire esthétique. Dans l’idée de cette même fin, des travellings sont également utilisés. L’homme y est touché dans la finitude de sa chair, et les massacres lunaires sont lunatiques. La tragédie est parfois simplement belle.
Une manière de dire merde au père Moore.
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il y a 7 jours
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Mauvaise pioche, l'intrigue est assez habituelle avec des disparitions à résoudre. On suit l'enquêteur mis à mal par le complot fourbi par des forces occultes qui le dépassent... WhaouahhhhDessin à...
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le 10 nov. 2024
Lecture sympathique pour ma part mais qui risque d'être vite oublié.Le pitch de base était pourtant prometteur, un cadre super intéressant avec la lune et cette ville minière, un contexte qui l'était...
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le 26 mai 2024
Il n'est ici pas question d'une critique académique ni d'analyse rigoureuse mais simplement des quelques impressions honnêtes. Car Proust est, je pense, un auteur de l'intime.Parler de Du côté de...
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il y a 3 jours
Prêcher le laid, pour mieux voir le beauC'est l'audacieux parti pris de Bresson dans son moyen métrage Mouchette. Il raconte l'histoire, en prime abord simple, d'une famille qui se déchire lentement...
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il y a 4 jours
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il y a 7 jours