La subtilité n'existe plus

Franchement, à la lecture de ce deuxième tome, je m'interroge sur le succès de la série.
Oui les personnages sont attachants! oui le dessin est beau! Mais quelle pauvreté scénaristique!
La premier tome avait le même problème et voici que cela recommence en pire.

A la fin du premier tome, Sophie récupère un magot qu'elle décide de donner en partie à Pierrot, l'anarchiste. Comme par hasard, elle a signé du nom du seul amour de la vie de Pierrot, Ann Bonny! Ce qui nous vaut au passage un navrant "Merci Google" de la part de Sophie. Cette possibilité scénaristique est donc absolument improbable: on se rend compte que le scénariste, pour lancer sa petite pique, se permet ce genre de choses. Le problème c'est qu'il se sert de ce procédé à outrance dans la BD comme lorsqu'il critique la multiplication des variétés de produits au détriment de l'original en donnant des noms farfelus à des baguettes (On a jamais vu autant de passages dans une boulangerie, qui ne servent à rien, dans une BD!) ou lorsqu'il de moque de Copé ou de Nadine Morano, etc.
C'est LOURD. Très mal amené. Allons y avec nos gros sabots.
Revenons au scénario bidon: Pierrot croyait sa muse morte! Et il se met dans tous ces états pour rien, essayant de la retrouver, jusqu'à ce que Sophie fasse un coup à la télé, à l'assemblée générale des actionnaires de je ne sais quel fournisseur de pain. Pierrot réalise sa bêtise. Super.
C'est la fin. On avait quand même matière à raconter VACHEMENT mieux que ça sur la vie de Pierrot.
Quelle déception!