Henry quitte l’Asie centrale pour retourner en Angleterre. Il emmène avec lui Talas, qu’il compte épouser une fois arrivé chez lui. Malheureusement, sa mère s’oppose à l’union de son fils avec une “autochtone”. Le couple n’étant pas bienvenu dans la demeure familiale, il trouve refuge dans un pavillon de chasse prêté par Hawkins, un ami d’Henry. Une fois installée dans son nouveau foyer, Talas souhaite acquérir des moutons et démarrer un élevage. Une façon pour elle de mieux appréhender le dépaysement total que représente sa venue sur le sol anglais.
Changement de décor dans ce 15ème tome puisque l’essentiel des événements se déroule en Europe et non plus en Asie Centrale. Henry se débat avec les préjugés familiaux et sa future femme, consciente d’être, au mieux une intruse, au pire une paria, se demande si elle va réussir à s’acclimater à son nouvel environnement. C’est toujours aussi bien dessiné, la psychologie des personnages est parfaitement maîtrisée et cet épisode “européen” donne un nouveau souffle à la série, même si Kaoru Mori propose pour finir quelques chapitres asiatiques avec Ali, l’ancien guide d’Henry, qui va devoir faire face à de nombreuses courtisanes après son retour au village. Deux ans d’attente depuis le tome précédent mais le plaisir de lecture reste intact, c’est bien le principal !