Depuis l’arrivée, ou devrais-je dore le retour des X-Men des origines à notre époque, par Brian M. Bendis, il faut bien reconnaître que personne ne sait quoi faire de ces personnages sans saveur. Et ce n’est pas le pauvre Cullen Bunn qui améliore les choses avec X-Men Blue. Si le premier tome est loin d’être catastrophique, il donne une nouvelle fois l’impression de voguer à vue, sans véritable ligne de mire à l’horizon. On se retrouve avec les mêmes bases d’intrigues, des personnages perdus, la magie… Et avec ce nouveau tome, on replonge dans les délires temporels…


Les X-Men traversent le portail de Magnéto pour remonter le temps, dans l’espoir de sauver le passé. Mais tour ne se déroule pas comme prévu et Cyclope, Marvel Girl, le Fauve, Iceberg et Angel se retrouvent projetés dans l’espace-temps. Le chemin de retour sera bien dur à retrouver… Les protégés de Xavier doivent ensuite s’allier à un partenaire improbable, Venom, et s’embarquer dans une aventure cosmique ahurissante.
Cullen Bunn, associé à R.B. Silva, Jacopo Camagni et d’autres dessinateurs, oppose les premiers X-Men à un ennemi hors du commun : le temps.
(Contient les épisodes X-Men Blue (2017) 16 à 22, X-Men Annual (2018) #1 et Venom (2016) #162 et 163)


Bon, je vais passer assez vite sur la première intrigue, « Casse Temporel », puisqu’une nouvelle fois on va s’amuser à trimballer ces X-Men à travers les méandres du temps… Sous couvert de vouloir les renvoyer chez eux, une énième fois… Pourquoi les avoir fais venir à la base… Surtout quand on voit leur impact sur la licence.


Une nouvelle fois, ces jeunes X-Men, auxquels on a maintenant greffé Bloodstorm (une Tornade vampire) et Jimmy Hudson (le fils de Wolverine de l’univers Ultimate), quitte a jongler avec une équipe de personnages de personnages sans intérêt, autant en rajouter.


Au programme donc, voyages dans le temps, rencontre avec différentes équipes, comme les mutant de 2099 ou Generation X (un plaisir de les retrouver) et bien entendu le Confrérie de Charles Xavier II, les méchants X-Men du futur inventés par Bendis et que l’on doit se taper de façon régulière.


Une nouvelle intrigue temporelle sans intérêt, qui débouche une nouvelle fois sur rien du tout, et qui une nouvelle fois nous montre à quel point ces personnages ne servent à rien. Je ne sais pas ce qu’il y a de pire, le fait que Bendis ait eu cette idée, ou que certaines personnes aient trouvé tout cela à minima intéressant…


La seconde intrigue du tome nous propose une aventure où les jeunes X-Men vont se retrouver avec un allié pour le moins inattendu, Venom ! En effet, le père de Cyclope, et tous les Starjammers, ont été fait prisonniers par des chasseurs de primes portant des symbiotes. Corsaire ne pouvant que donner que des bribes d’informations avant que la communication avec son fils ne coupe.


Problème, si Cyclope est un peu allé dans l’espace avec son père il y a quelques temps, il n’y connaît rien, et surtout les X-Men n’y connaissent rien aux symbiotes. Un personnage semble pouvoir, dans l’urgence, cocher toutes les cases pour pouvoir les aider, Venom !


Mais ce n’est plus l’ancien Gardien de la Galaxie, Flash Thompson, sous le symbiote, mais l’emblématique Eddie Brock ! Et il ne semble pas très enclin à aider les jeunes X-Men ! Il n’en a même pas du tout envie ! Cyclope et ses compagnons ne vont pas lui laisser le choix, et voilà ce surprenant petit groupe perdu aux fins fonds de l’espace, sur la planète Ulgriath !


A partir du moment où ils posent les pieds sur cette planète, dans le spatioport de Kariteth, les choses ne vont faire qu’empirer ! Le seul moyen pour une jeune équipe de se débarrasser d’une équipe rodée comme celle Killer Thrill, en plus portant des symbiotes, c’est d’en porter également !


Une intrigue qui se laisse lire, les X-Men « vénomisés » je dois avouer que j’ai beaucoup aimé. Il est sympa, enfin, enfin, de se retrouver avec une petite intrigue sympa, pleine d’action et qui ne donne pas l’impression que l’on cherche à nous emporter dans une intrigue importante qui ne l’est pas.
Bon par contre, plus les épisodes passent, plus Jean m’insupporte, et plus son lien « psy » avec Cyclope me gonfle...


Graphiquement, seulement six artistes dans ce second tome… On s’améliore… Bon, il faut reconnaître qu’il y a deux titres, mais quand même. Encore une fois beaucoup d’artistes, et beaucoup des artistes qui ont des styles totalement différents. Avoir des artistes différents sur des intrigues différents cela ne me gène pas. Sur la même intrigue c’est vraiment gonflant, surtout quand ils ne sont pas raccord. Et ne parlons pas du fait de se retrouver avec des artistes qu’on a sorti du fond d’un tiroir… Surtout pour les X-Men quoi !
Heureusement, nous avons le droit à quelques pages de R.B. Silva.


Bref, une second tome bizarre. Une première intrigue à l’image de la licence depuis l’arrivée de ces X-Men d’origine. Sans le moindre intérêt, nausée temporelle, personnages qu’on veut voir disparaître. Et une deuxième intrigue sympa à lire, qui ne se prend pas la tête. C’est loin d’être du grand X-Men, mais au moins on peut espérer, c’est encore possible...

Romain_Bouvet
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le 24 mars 2022

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Romain Bouvet

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