La proportion entre image et articles de presse est inversée par rapport à ce qu’on trouve dans la trilogie Nikopol, par exemple : c’est l’univers de Bilal et Christin à la frontière de la bande dessinée et de l’illustration. Il y avait dans la première un goût du mouvement ; on trouve dans la seconde de merveilleuses saisies de l’instant — l’instant même, ou celui d’avant, ou celui d’après par rapport au texte. Ce n’est pas ici que se déploie le mieux la mythologie bilalienne — violence, société moribonde et coulures de rouille — mais "Cœurs sanglants" en offre un petit florilège.
Alcofribas
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le 29 nov. 2014

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