Déjà le dernier tome de la série plutôt bonne de Charles Soule sur les débuts de Dark Vador. Jusqu’à présent Soule s’est concentré sur quelques étapes du début de la carrière de Vador : tuer ses premiers Jedi, avoir son propre sabre laser sith, former les inquisiteurs, trouver sa place par rapports aux troupes impériales, se faire respecter, conquérir ses premières planètes.
Maintenant, Soule conclut sa série en montrant l’édification de la forteresse de Vador et l’anéantissement par le seigneur sith des vestiges de son propre passé.
Le problème de ce tome est qu’outre l’avalanche d’actions un peu exagérées, habituelle de la série, nous n’avons pas ici le sentiment que la série va s’achever. Non, on a plutôt l’impression d’une construction assez habituelle de Soule. On regrettera d’ailleurs que le récit se termine avec un arc où le rapport Empereur/Vador est aussi peu profond par rapport au reste de la série.
Soule ramène un lointain Seigneur Sith avec une construction vague, assez stéréotypé dans sa personnalité, et surtout prévisible au possible dans ses actions.
On regrette donc que la série se termine sur quelque chose de ce type avec un récit assez prévisible et peu sympathique. J’ai, cependant, beaucoup apprécié le début du tome avec la traque d’un des derniers Jedi et la volonté de punir les inquisiteurs, nuançant cette équipe là.
Je regrette également que la fin du récit se veule introspectif sans offrir quelque chose de réellement profond et bien fait.
Tome un peu faible en soi, cet ultime récit sur Le Seigneur Noir des Sith souffre en plus de devoir terminer la série sans réelle conclusion et de tenter d’aller trop vite en terme de cohérence chronologique, qui plus est.
Décevant et triste à la fois.