Quand le célèbre studio Bones se lance dans une série animé, il y a souvent un succès à la clef. Il devient alors légitime pour ses auteurs, ses producteurs, de tenter de décliner la chose en manga afin de toucher non seulement les fans de la première heure, mais aussi les lecteurs de mangas qui seraient passés à côté. « Darker than black » comme son nom l'indique, est plus sombre que le noir. Son intérêt lui, est plus douteux que clair...

L'histoire :

Depuis dix ans, Tokyo est envahi d'une nouvelle race d'humains, nommés les « contractants ». Ces individus, pour une raison qui leur est bien souvent propre mais aussi teinté d'égoïsme, ont décidés de renier leur humanité pour sceller un pacte avec les démons du « Hell's Gate » afin d'obtenir un pouvoir particulier.

Hei, l'un de ces contractants, a tout donné pour pouvoir retrouver sa sœur, aujourd'hui perdue dieu sait où. C'est alors que sa route va croiser celle d'une jeune fille idéaliste et un brin pénible, Kana, qui cherche désespérément à retrouver son père. Une étonnante révélation va avoir lieu pour la jeune fille, et sa conception de la vie et la mort va alors radicalement être bouleversé...

En Gros :

« Darker than black » porte bien son nom : un étron éditorial plus sombre que le noir. Maladroit, lent, ennuyeux... Non vraiment, rien ne passe. Les personnages ne sont pas du tout attachants, on n'a qu'une envie : les envoyer chier puissance 10 et qu'ils se démerdent dans leur pauvre quête. L'histoire est on ne peut plus classique, ce qui est le seul argument positif, et voir un auteur capable de tisser avec des ficelles aussi simples à utiliser, une tapisserie aussi grossière, relève de l'exploit.

Le dessin, trop shojo, ne marche pas du tout avec ce genre d'histoire. On essaie de faire du héros un beau gosse, et on a une mauvaise imitation d'un Kamui sortit tout droit de « X ». C'est Clamp qui doit être content de se faire piller aussi maladroitement ! Quand à Kana, pleurnicheuse et soumise au possible, elle ne ressemble pas à grand chose. Ah si, un machin couinant et pleurnichant avec deux couettes.

Bref, « Darker than black » ne vaut pas tripette, et coûte bien trop cher pour mériter que vous ne fassiez ne serait-ce que l'effort de porter les yeux sur sa couverture. Et encore faîtes gaffe, vous risqueriez de voir vos yeux tomber de leurs orbites. Non vraiment, préservez vos neurones et gardez vos sous. « Darker than black » restera plongé dans les ténèbres de l'échec, et c'est pas plus mal.
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le 27 sept. 2010

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