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le 7 mai 2011
Si tu pleures pas, t'as perdu.
Daytripper. C'est la vie. Voilà. ... ... Quoi, vous en voulez plus ? Non mais, quand je dis "c'est la vie", je veux littéralement dire ça, comme quand je vous dis autour d'une bière ou d'un thé que...
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Daytripper est le fruit de la collaboration des deux frères brésiliens Fabio Moon et Gabriel Ba. Ce comics, récompensé d'un Eisner Award en 2011, part d'un constat simple, mas foutrement bien pensé : On suit le protagoniste, un journaliste de rubrique nécrologique puis écrivain, à différents moments de sa vie dans un désordre chronologique (mais néanmoins logique), chaque chapitre étant conclu par la mort du personnage accompagné d'un billet nécrologique.
Donc, vous l'aurez sûrement compris, Daytripper parle de la vie, de la mort et des rapports que ces derniers entretiennent. Mais la BD, dans les thèmes abordés, ne s’arrête pas là, bien au contraire : elle développe en vrac les rapports père-fils, l'amitié, l'amour, l'enfance, la paternité, la rupture, la vieillesse, le deuil, etc... Daytripper, dans l'exactitude avec laquelle il retransmet la simplicité de la vie, s'élève au rang d'oeuvres tels que Le Combat ordinaire de Manu Larcenet ou Six Feet under d'Alan Ball, c'est dire.
Mais cette retranscription de la vie est véritablement transcendée par le dessin, qui confère une dimension poétique bouleversante à l'oeuvre (ça fait très intello-branlette, mais c'est vrai, on le ressent). Daytripper donne à voir ce qui est selon moi LA plus belle colorisation de toute l'histoire du comics (il n'y a qu'à voir la perte d'intensité que subit la BD si on la lit en version encrée). Daytripper est tout bonnement la plus belle oeuvre poétique de la Bande Dessinée et une oeuvre philosophique formidable tant elle créé l'exploit en en disant tant en si peu de pages.
Il n'y a plus qu'une chose à dire.
Lisez le.
(Si vous avez envie, hein)
(J'veux pas vous forcer)
(C'est vous qui choisissez, hein ?)
(En plus, une BD comme ça, ça coûte cher)
(Bref... Faîtes ce que vous voulez)
(Mais perdez toujours du temps sans compter à lire, à mater des films, à rire et à pleurer car...)
(...Il n'y a pas pire perte de temps que de conter les heures)
(Francois Rabelais, Gargantua)
(Un auteur classique du XVIè siècle chiant comme la mort qui parle de cul dans tous ses bouquins)
Créée
le 27 nov. 2015
Critique lue 229 fois
9
le 7 mai 2011
Daytripper. C'est la vie. Voilà. ... ... Quoi, vous en voulez plus ? Non mais, quand je dis "c'est la vie", je veux littéralement dire ça, comme quand je vous dis autour d'une bière ou d'un thé que...
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