Funeste destin

La légende raconte que le peuple nain fut créer avec l’argile primordiale restant de la création des elfes. Déçu par leur petite taille, Yjdad décida alors de les doter de courage, de résistance et du secret de la forge.
Mais le dieu des elfes par précaution glissa trois malédictions : l'avidité, l'ambition et l’obstination. Ainsi il s’assura qu’une alliance nain ne résiste au temps.

Bienvenue dans l’heroic fantasy avec le 7ème volume des Nains.
L’ordre du talion est à l’honneur de cette aventure.

Rappelons pour les néophytes que le pouvoir est répartit entre 4 ordres majeurs distincts dans la nation Nains :
- La forge qui fabrique notamment les armes runiques, combattants particulièrement craints.
- Le talion sont les banquiers à l’avidité redoutable, peu respectés mais forcément craint.
- Le bouclier est l’armée régulière des rois, composée de féroces guerriers.
- Le temple lui assure les constructions et les croyances.
Enfin le sous ordre des errants qui comprend les rejetés.

Une fois n’est pas coutume, une naine est à l’honneur.
Pour l’accompagner, Ordo est de retour (cf. tome 2).
Après 15 ans de clandestinité pour échapper aux maîtres assassins, Ordo se voit proposer la possibilité de se venger de son insensible père et peut être même de reprendre une vie normale.
C’est Derdhr une seigneur de la banque de pierre qui lui propose un plan machiavélique.
Est-elle vraiment sincère ?
Quel est son véritable but ?

Comme le dit Ordo lui-même :
"L'esprit est parfois comme une boîte à mystère… Il le laisse envisager les possibilités les plus farfelues, les hypothèses les plus invraisemblables tout en te cachant l’évidence… Une évidence qui, tôt ou tard me rattrapera et me dévorera tout entier."

L’intrique multiple les enchevêtrements pour notre plus grand plaisir.
Difficile de prévoir l’intrigue qui se concentre sur les luttes internes pour assouvir le pouvoir inhérent à la banque de pierre et à l’ordre du talion.
Que les amateurs d’actions se rassurent, les combats sont bien au rendez-vous.
Nul doute que l’histoire finira mal, Ordo n’étant qu’un pion entre les mains des puissants.

Enfin, le graphisme est de qualité, une constante dans la collection des nains.

A lire et relire