Les auteurs de la série se sont mis dans de beaux draps en abordant la série sous l'angle d'un Moon Knigth violent répondant à un dieu sanglant.
Cette idée je dois l'avouer était très originale, et illustrait la folie qu'il faut avoir pour faire ce que fait Moon Knight et aimait cela. En quelque sorte les auteurs ont fait ce que peu d'autres ne font, ils ont mis les actions de Moon Knight face au réel (un peu de la sorte de Mark Millar avec Kick Ass). Ce ressort était très efficace, de même que cette iconique autour du personnage, qui est une icone de la résilience avant tout qui en quelque sorte incarne totalement la souffrance et la punition que ce soit celle qu'il inflige ou celle qu'il subit.
Ce dernier tome aura l'avantage de proposer un antagoniste assez humain (black spectre) avec une fin tragique/touchante.
Le dernier épisode sera quelconque, il était toujours appréciable de voir du travail de Mark Texeira, Mike Deodato Jr. fait également une belle prestation.
Au final ce tome est une suite au niveau du précédent tome sans coup d'éclat, un calme plat pour une paisible fin de publication de Moon Knight.
Il aura été dommage tout du long de cette série que l'on sente les scénaristes ne sachant pas où ils vont, ils se seront bien tenus à ce qui définit Moon Knight (la souffrance et la violence) mais n'auront pas imprimé une ligne directrice une possibilité d'avenir pour celui-ci, car au final il n'était peut être pas fait pour l'univers marvel de son époque et ne pouvait donc évoluer dans celui-ci. Il aurait peut-être fallu faire comme avec le Punisher avec Garth Ennis (le tenir éloigné de l'univers Marvel...).