Dinosaurs Sanctuary, tome 5 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Enfin un nouveau tome de Dinosan (nom original de la série) ! J’aime beaucoup celle-ci pour les efforts apportés aux designs mais aussi au récit pour que ça colle avec les dernières découvertes. D’ailleurs, si on en revient à la réalité, les scientifiques seront bientôt capables de faire « revenir » une espèce disparue, mais pas les dinosaures, ils sont bien trop vieux et leurs ADN sont trop abîmés. Mais des espèces disparues récemment, ça reste envisageable.

L’aventure c’était plutôt mal terminée dans le tome précédent, Suzume ayant beaucoup de mal avec Shogo. Il faut dire que leurs caractères sont bien différents et Shogo a peut-être un peu tendance à sous-estimer la quantité d’informations à retenir au début. Mais au final, Suzume continue de faire de son mieux et réussie à enregistrer les informations. Sans même s’en rendre compte, son comportement va également finir par influencer un peu Shogo. Il se rendra enfin compte qu’il a lui-même des limites. Je trouve que le métier de soigneur est très bien représenté dans la série, même si les animaux dont ils s’occupent sont différents. La réalité du métier est bien là, même si je ne pense pas que les enfants soient accueillis dans les zoos pour des stages d’une journée et qu’ils soient ravis de ramasser des excréments. Faire en sorte d’attirer encore et toujours du public ne semble pas évident, ce n’est pas comme un cinéma qui change de films régulièrement, les animaux sont souvent toujours les même. Malheureusement, ils ne changent que lorsqu’ils décèdent ou bien un problème de santé comme Masaru et sa corne. Je suis une grande amatrice de la faune (disparue ou non), donc j’avoue qu’un parc zoologique c’est toujours très plaisant à visiter (même si certains coûtent assez cher). Même les parties les plus simples, comme une serre à papillon était un ravissement pour les yeux ! Je me demande s’ils ont des dinosaures volants ? Ou si, comme pour les marins, il y a plutôt des zoos spécialisés qui leur sont dédiés.

Le point qui peut paraître dommage pour cette adaptation (et d’autres), c’est que seul les dinosaures sont présents. La végétation est souvent celle que l’on a actuellement, ce qui fait qu’on oublie qu’elle était également différente d’aujourd’hui. Etant donné que les dinosaures, dans le cas présent, ont été retrouvés vivant sur une île, on aurait pu avoir la même excuse pour les végétaux et ainsi parler de certains d’entre eux (tout comme certains insectes, etc…). Cette explication ressemble plus à une facilité scénaristique, car les dinosaures auraient irrémédiablement évolués, même en étant isolés sur une île. C’est le cas pour certaines espèces qui remontent à cette période mais qui reste encore proche des dinosaures. L’île aurait juste finie par développer des espèces endémiques, comme l’Australie ou toute autre île d’ailleurs. Les interventions du professeur dinosaure sont toujours très enrichissantes et il met cette fois-ci le doigt sur un point important. Cela concerne les études et le fait de devoir parfois aller très loin pour parvenir à faire le métier de nos rêves. Par exemple, quand je rêvais encore que je pouvais devenir soigneuse animalier, il n’y avait en France que trois écoles pour ce cursus (et peut de places au final), encore plus sélectif que médecine ! La série évoque aussi d’autres lieux, différents, où les dinosaures ont aussi une place importante. Le braconnage est également bien présent, pour rappeler que l’humain cherchera toujours à avoir des trophées exotiques… Heureusement que les cornes ou autres parties, ne sont pas considérées comme des aphrodisiaques ou comme un met culturel (comme les tortues ou baleine en voie d’extinction qu’on préfère continuer de chasser, plutôt que de les préserver…).

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