le 16 déc. 2021
L'exorcisme de Ming
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Osamu Tezuka, cette légende du manga que je n'ai jamais saisi pleinement. Il était temps d'y remédier. De l'auteur, je n'ai que des bribes visuelles puisque je ne l'ai jamais lu. J'ai de vagues souvenirs d'Astro Boy, que je connaissais comme le petit robot, du Roi Léo ou des Vengeurs de l'espace, saisissante et intrigante adaptation, par lui même, en long métrage de son manga Phénix, l'oiseau de feu.
En parallèle de l'adaptation de Dororo version 2019 qui me surprenait, je tombais donc sur les 2 tomes de Don Dracula, manga qui m'était totalement inconnu, en accompagnant mes enfants à la médiathèque.
Au terme de cette lecture du 1er tome, je reste un poil déconcerté par le ton de ces histoires, présentées comme des épisodes, sans réels autres liens que notre duo de vampires, si ce n'est quelques incursions récurrentes de personnages secondaires. Sur un ton humoristique propre aux codes nippon, on découvre donc ce conte Dracula, sa fille Chocolat et son majordome Igor, nouvellement installés au Japon et en proie à un choc des cultures plus que des époques.
Tezuka joue de ce décalage pour (tenter de) nous faire rire. Pour ma part, quelques rares moments réussirent à me décrocher un tremblement de commissure lorsqu'il souligne, parfois très directement, la caractère autocentré de son pays et la difficulté pour les étrangers de s'y intégrer ou qu'il se laisse aller à jouer avec les codes des histoires de monstres et les particularités de ses suceurs de sang.
Pourtant, entre ces quelques bonnes idées, j'ai le sentiment de n'avoir ici qu'une infime partie de l'humanisme généralement salué qui jalonne l'oeuvre de l'auteur, dans une histoire où les enjeux, légers, se désintègrent aussi rapidement qu'une goule au soleil.
Don Dracula est une tranche de vie, un manga d'histoires courtes, où se débat un vampire réac plus inadapté qu'impitoyable, doublé d'un père dépassé par les souhaits de sa fille, immortelle adolescente en devenir souhaitant s'intégrer coûte que coûte.
Une oeuvre qui ne se dévore pas, et c'est un comble ! Don Dracula s'ouvre quand on a le temps et se ferme souvent au terme d'un épisode/chapitre. Notre trio des Carpates gagne en sympathie au fil des pages mais juste assez pour ne pas abandonner complètement. A concrétiser sur le deuxième et heureusement, dernier tome.
Créée
le 11 avr. 2021
Critique lue 27 fois
le 16 déc. 2021
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10
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