Une fois les nouveaux personnages présentés dans le précédent volume, il est temps de ressortir l'ennemi emblématique de la période Morrison pour le mélanger à ceux nouvellement créés et qui seront le centre de Milk Wars, le cross-over des titres Young Animal avec le DCU dans un bien beau bordel.
Mais nous n'en sommes pas là.
Le #7 fleure bon la première époque de Doom Patrol, celle de Arnold Drake: le Chef, ses ennemis barrés et la Doom Patrol composée de 3 éléments. Bien entendu, vient s'ajouter à cela les délires à la Morrison. Mais le mélange prend très bien, c'est très fun à lire. Le dessin est de Mike Allred, tant qu'à prendre un remplaçant, autant piocher dans le haut de gamme.
Les #8-11 composent le cœur du second arc avec, donc, le retour attendu et deux nouveaux ennemis, les fils épars qui se resserrent et une conclusion absolument satisfaisante pour cette fin de run. On est nettement moins paumés que dans la première partie, les personnages sont campés et les idées foutraques maîtrisées. Derington est toujours autant un plaisir à regarder.
Le dernier numéro est dessiné par Tom Fowler et est une aventure "Pendant ce temps". Comme on y développe des personnages, même si ce n'est pas franchement original, c'est une bonne lecture. Peut-être l'aurais-je éditée en #11 mais peut-être que ça m'aurait énervé de voir interrompre l'intrigue principale.
Cette reprise par Way et Derington de la Doom Patrol aura été un peu compliquée sur le début mais ils ont su terminer comme il le fallait pour avoir envie d'en vouloir plus.