Un album émouvant, avec un regard tendre, délicat, mélancolique. Un homme et son chien traversent une cité perturbée dans sa course folle par un danger qui ne dit pas son nom. Une menace qui isole les habitants mais qui en n'épargnant personne donne à chacun conscience qu'il fait parti d'un ensemble au destin commun. Le mot virus n'est jamais prononcé mais on comprend qu'il est question de la période des confinements, avec les empêchements et le changement forcé de nos rythmes de vies qui rendait soudain plus attentif à ce qui comptait vraiment. La dernière page, pleine d'optimisme sur les années à venir, fait un peu peine à voir avec le recul. Tout ça n'était qu'une parenthèse.