le 16 déc. 2017
Un malaise... un peu convenu
Epiphania est-il vraiment une épiphanie, ce moment de compréhension brusque et soudain, cette révélation sur le sens du monde ? Peut-être, si l'on en croit les protagonistes, qui sont tous saisis, un...
Je viens de terminer Epiphania de Ludovic Debeurme, notre Topor/Charles Burns français.
Récit écolo-militant autour d'un père et de son fils qui n'est pas sorti du ventre de sa femme mais d'un trou dans le jardin après la chute d'une étrange météore, mi-homme, mi-animal il fait partie d'une espèce qu'on appelle "Epiphanian".
Les deux premiers tomes sont un régal pour les yeux, l'intrigue et les personnages sans être révolutionnaires ont ce traitement typique de Debeurme, à la limite du malsain/dépressif qu'il utilise avec maestria pour poser une ambiance anxiogène à souhait.
Le 3 hélas s'enlise un peu dans la volonté de tout expliquer et se transforme avec force et vigueur comme une tribune anti-capitalisme plutôt cheap. Même si ça résonne ô combien dans la période actuelle, laisser davantage de place à l'imaginaire et à la suggestion aurait été bienvenu. En plus le dessin est carrément moins léché et réussi que dans les deux autres -exceptions des pages pleines-, l'auteur a semble-t-il vraiment manqué de temps et a dû changer de technique (passer à la tablette plutôt qu'à son superbe crayonné de couleurs ?) en cours de route.
Bien que mineure par rapport aux poids lourds passés de Debeurme (Lucille/Renée !), cette trilogie plus grand public reste de haute tenue et se relit volontiers ne serait-ce que pour admirer certaines de ses planches.
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Créée
le 26 avr. 2020
Critique lue 201 fois
le 16 déc. 2017
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