Qu'il est bon de vous revoir !

Il y a un mois que je me suis souvenu que j'avais le tome 12 de Frieren à lire. J'étais persuadé ne pas l'avoir encore acheté et pourtant il trônait dans la bibliothèque, dans son édition collector qui vient avec une nouvelle, nommée Fanfare for Frieren.

Ce tome 12 est réjouissant et apporte vraiment tout ce que la fin du Tome 11 promettait. En effet, Frieren ayant été projetée à travers le temps, elle retrouve ses compagnons d'alors durant une période dont elle même ne se souvient pas. Et c'est l'occasion de retrouvaille avec le premier quator, évoqué dans de nombreux flashback, et les personnages sont comme ceux-ci nous les avaient présentés et c'est limite comme si on ne les avait jamais quittés. De plus, le manga à le bon goût d'enfin nous expliquer leurs origines et la façon dont ce petit groupe s'est formé. On s'attendait à être réjouit et on l'est.

Mais là où c'est fort, c'est au milieu du tome lorsque cela raccroche les wagons avec la quête précédente où Frieren se retrouve face à des ennemis qui savent qu'elle vient du futur dont une démone qu'elle a croisé dans les chapitres précédents et qui lui avait volontairement caché son passé. Et d'amener des enjeux vraiment intéressant (comment Frieren va t-elle les combattre sans dévoiler des détails de son futur) en plus d'un cliffhanger qui promet.

En plus d'avoir hâte de lire la suite, j'ai hâte que ces parties soient adaptés en animé, d'autant plus que certains combats semblent avoir été ellipsés (notamment contre un dragon géant) amenant du matériel pour la future adaptation.

Comme dit plus haut, l'édition venait avec une petite nouvelle superbement reliée nommée Fanfare for Frieren qui raconte le voyage de quelques mois de Frieren dans une ville où tout le monde est fana de musique. Si cette histoire est fidèle à la série, à la psychologie du personnage et à son univers au point où elle pourrait être un chapitre bonus, je trouve que l'écriture fait un peu trop "fanfiction." Ça doit être le côté light-novel mais elle comporte des tournures de phrases qui font un peu enfantin. Mais bon, c'est du bonus, donc je ne vais pas m'en plaindre.