Frieren, tome 3 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

On continue avec des lectures fantasy (l’un de mes genres préféré), avec ce troisième tome de Frieren. J’essaie d’avancer sur la série papier, afin de pouvoir commencer l’anime. J’ai tendance à avoir moins envie de lire une fois que j’ai vu l’anime (même si ce n’est pas toujours le cas, heureusement). En plus de ça, je pourrais aussi comparer les deux dans ma chronique sur l’anime ! Donc let’s go, retrouvons l’adorable et assez peu expressive, Frieren et les autres membres de son groupe d’aventurier. Les démons n’ont qu’à bien se tenir !

Au début de la série, on avait surtout un slice of life autours de Frieren, une elfe qui a déjà bien vécu et dont la notion du temps semble bien différente de celle que nous avons en tant qu’humains. Quoi du plus normal ? Elle vit bien plus longtemps que nous, et comme elle l’a indiqué, c’est à la fois un avantage et un inconvénient. L’avantage, c’est qu’elle peut apprendre autant qu’elle veut, prendre le temps de faire les choses. À l’inverse, elle ne peut que perdre ses proches d’autres espèces les uns après les autres. Quant à son espèce, cette longévité fait qu’elle ne ressent pas la nécessité de se reproduire, ce qui la conduit inévitablement à son extinction depuis que plusieurs villages elfes ont été détruits. Malgré cet aspect tranche de vie très présente au début, l’intrigue semble partir dans une nouvelle direction, plus courante dans les mangas. Frieren est désormais accompagnée de nouveaux compagnons, et elle en gagnera sans doute plus à l’avenir. Son but : éliminer tous les démons restant, tout en récupérant des sorts.

J’aime bien le fait que Frieren est une passion, et que celle-ci soi la collection de sorts diverses et atypiques. D’une certaine manière, cela montre qu’elle peut être aussi matérialiste que nous. Dans le sens, où elle collectionne des objets physiques, sans en avoir toujours l’utilité (comme moi et mes mangas). D’ailleurs, à un certain niveau, cela peut également devenir une maladie ou un toc, où l’on accumule parfois de tout et n’importe quoi (souvent pour combler un vide). Cette facette de Frieren l’a rend plus abordable, dans le sens où elle a aussi les mêmes travers que certains êtres humains. Même si l’intrigue se concentre sur le présent, le passé n’est pas oublié pour autant. Au contraire, les événements du présents sont utilisés afin de raconter le passé, la rencontre de Frieren avec l’équipe de héros, sa rencontre avec son maître… Au final, il y aura sans doute plusieurs flashback au cours de la série, afin de saisir pleinement d’où elle vient, et les événements importants de sa vie (j’espère que ça ne finira pas tristement).

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