Un comics des années 90 qui n’avait globalement pas froid aux yeux : l’héroïne mais également ses copines et toutes les nanas et intervenantes, qu’elles soient gentilles ou maléfiques d’ailleurs, sont des méga bombasses élancées et athlétiques, aux courbes très sexys et aux proportions parfaites !
En outre, le ton est volontiers fripon (comme dans un manga) avec par exemple la dénommée Fairchild (l’héroïne principale) à la combinaison déjà très… intéressante en soi (oui, vraiment très bien… hormis ce vert peut-être ?) qui se déchire lorsqu’elle subit des dégâts ! (cela dit, c’est surtout dans les premiers numéros, après, ça se calme).
D’autres comics ont été dessinés dans ce style (aux couleurs décidément trop criardes… mais bon) mais rarement avec autant de précision que le dessinateur J.S. Campbell qui maîtrise parfaitement son sujet (à savoir les courbes féminines sportives, si je puis dire !).
On l’a compris donc, le plumage est ce qui fait tout l’intérêt de cette bédé très inspirée des X-Men en somme… mais en plus léger, moins sérieux… et aussi plus con, il faut bien le dire. Car le ramage, les espèces de petites histoires vaguement racontées ici sont souvent à la masse et s’avèrent de plus en plus répétitives, compliquées et tortueuses.
Tout cela fatigue singulièrement le lecteur et s’avère à dire vrai à la fois souvent bête et ennuyeux… aussi bête et ennuyeux que les bédés Marvel en fait ! que c’est ballot, quand même !
Du coup, j’ai arrêté après un gros tiers seulement. Non même pas ça, puisqu’iil y eut 30 numéros sans compter une petite dizaine de hors-séries, je crois… Bref, le bilan n’est finalement… pas bon du tout lorsqu’on fait les comptes !