Dans Godman, Dieu n’est pas franchement l’idéal qui est habituellement décrit. C’est un ado fainéant, égocentrique, voleur, alcoolique, irrespectueux… mais adulé par le monde entier. Et bien oui, c’est Dieu après tout, soit la plus grosse célébrité que le monde ait connu ! Avec un ton cynique voire parfois carrément cru, Jonathan Munoz donne du « sauveur » une image bien ternie. Le regard est acide, sur la société dans son ensemble, mais surtout sur les religions et le fanatisme. L’auteur, par ce ton décalé et cette idée piquante, interroge les croyances et souligne la bêtise de l’adoration aveugle qui, parfois, peut conduire au désastre et à l’horreur au nom d’une entité divine qui n’a rien demandé à personne. Ce point de vue aigre et un brin désabusé pourrait déranger, je pense, les personnes très croyantes qui y verront peut-être une critique plus personnelle. N’étant pas vraiment branché religion (c’est même plutôt l’inverse) rien ne m’a choqué personnellement mais je préfère mettre en garde ceux dont le sens de l’humour ne sera pas suffisant pour dépasser leurs convictions personnelles. L’ensemble est finalement [...]


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le 28 avr. 2018

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