le 1 janv. 2012
Bibi n'a pas aimé
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Je suis partagé entre le fond et la forme.
Sur la forme, c'est plutôt remarquable, l'histoire est bien construite, la narration est excellente, et certains dessins sont admirables.
En revanche sur le fond...on a l'impression de consulter un catalogue de bien-pensance. (Terme que je n'aime pas trop, mais là, je n'en vois pas d'autre.) On retrouve absolument tous les thèmes (racisme, féminisme, misérabilisme, transsexualisme, écologisme, religion, anti-modernité, etc....) traités systématiquement de la façon la plus "politiquement correcte" qui puisse être. Cela m'a beaucoup fait penser à ce que Nietzsche appelait la "morale des esclaves". Je ne supporte pas les œuvres basées sur le pathos, la pitié. Lorsque dans l'album il y a un tant soi peu d'aventure ou de suspense, cela devient captivant...mais on retombe très vite sur la moraline ambiante, sur le miel cucul-la-praline censé nous émouvoir.
Craig Thompson nous avait habitué à faire de l'eau de rose avec "Blankets", mais cette BD avait au moins l'excuse de s'appuyer un tant soit peu sur la réalité, d'être autobiographique. Ici, Thompson nous livre une fiction qui peut se résumer en substance à une succession de lieux communs moraux. (Du type "Ouh le racisme et le sexisme c'est pas bien, l'homme fait du mal à la nature, le Coran en fait c'est joli, etc.")
Si je faisais la liste des lieux communs sous-tendus dans cet album, celle-ci serait interminable. On pourrait difficilement plus brosser la "bien-pensance" dans le sens du poil.
Créée
le 11 nov. 2013
Critique lue 2.7K fois
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