Ce septième volume installe définitivement l’été dans la petite maison d’Hiroto à Tokyo. On y retrouve nos personnages dans un moment de transition : Hiroto et Hideki finalisent leur film, mais une dispute vient semer le trouble dans leur amitié. Natsumi, de son côté, fait une pause dans le manga pour se recentrer sur elle-même, ce qui place leur complicité à l’épreuve. Le festival Tanabata, avec ses lanternes et ses jeux d’eau, devient le décor parfait d’un récit sur les amitiés qui vacillent et les émotions qui se dévoilent.
Ce que j’ai vraiment aimé, c’est la façon dont Keigo Shinzō capture les petits moments d’été – cette chaleur palpable, les instants partagés, les maladresses et les doutes. Ces tranches de vie touchent par leur sincérité et leur quotidienneté, rendant ces personnages si crédibles qu’on a l’impression de les connaître. Les moments de joyeux désordre – comme une bataille de bombes à eau – sont à la fois drôles et profondément humains.
Le récit avance doucement, plus avec une émotion qu’avec de grands événements. Certains personnages secondaires affirment leur place dans la bande, ce qui enrichit la dynamique du groupe. Pourtant, ce tome reste tendre et tranquille, un peu trop peut-être pour ceux qui attendent plus de progression dramatique. La douceur et la retenue de l’auteur font le charme de la série, mais risquent aussi d’étirer une impression de lenteur.
💬 En résumé
Un volume estival, chaleureux et sincère, qui explore avec finesse les doutes et les tâtonnements de la jeunesse. Une lecture douce et réconfortante, mais pas toujours captivante sur le plan dramatique.
🖋️ À lire comme une bouffée de chaleur humaine, un moment suspendu dans le temps où l’amitié et l’été se chargent de tout porter en douceur.