Holyland, tome 10 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Après une longue pause, j’ai enfin pris le tome suivant de la série. Je suis clairement en retard la concernant, mais je l’apprécie toujours autant. Je ne suis pas en retard dans l’achat de mes séries par pur plaisir, mais vraiment par manque de place et de moyens. D’ailleurs, j’ai beau trier les séries que je garde, j’ai toujours aussi peu de place… Vivement que je puisse m’étaler plus loin que ma chambre, au moins pour ranger des romans, ça ferait déjà un bien fou d’avoir une bibliothèque où tu ne fais pas du Tetris.

J’adore les mecs qui font partie d’un club d’art martial, ils se croient au-dessus des combattants de rue. Et même si c’est sans doute vrai pour la plupart d’entre eux, ce n’est clairement plus le cas pour ceux étant en haut du panier. Ils oublient bien vite que s’ils sont forts dans leur club, c’est parce que leur pratique est entourée de règles. Or, dans la rue, rien n’est interdit (à part peut-être, utiliser une arme sans l’indiquer avant ou se battre à plusieurs et encore). Sans oublier les coups qui sont interdits car dangereux ou n’ayant rien à voir avec la discipline. Yû l’a subi à ses dépens dans le tome précédent face à un Karatéka, dans celui-ci, il décide de défier à nouveau celui-ci, mais dans la rue. Le résultat est évident, mais Yû avoue qu’il aurait très bien pu perdre malgré tout. Le karaté est encore un sport où on utilise tant les bras que les jambes… mais pas pour la boxe. Je dirais même que la boxe est encore plus encadrée, vu qu’on vise la tête le plus souvent. Les autres se retrouvent donc à critiquer Yû quand il utilise des coups interdits, mais en même temps, ils espéraient quoi ? Qu’il est gagné ses combats de rue en respectant des règles à la noix ? C’est la preuve qu’ils n’y connaissent rien, mais qu’ils se la pètent quand même, des vrais arrogants. Toutefois, celui qui a défié Yû sur le ring accepte tous les types de coup, malheur à lui d’avoir décidé ça, car il ignore sans doute que Yû utilise aussi des coups de pieds. Après tout, qu’il soit surpris qu’il utilise des coups non réglementaires, prouve qu’il l’a défié sans rien savoir de lui, ce qui est complètement bête. Ce n’est pas parce qu’on dit qu’il boxe, qu’il le fait comme sur un ring (surtout qu’il y a plusieurs types de boxe en plus). Le tome se termine avec ce combat toujours en cour, mais l’issue semble assez évidente.

Yû se doutait qu’en acceptant de venir rendre visite au club de boxe, on lui proposerait un combat d’entraînement (qui aura un but tout autre). Faut le prendre vraiment pour un idiot pour continuer à tenter de le manipuler, enfin, je dis ça mais c’est surtout Shin et leur nouveau pote qui ont compris le truc. Surtout le nouveau pote en fait, car lui il sait, car lui aussi fait partie d’un club et sait l’arrogance des meilleurs membres. Après, le club de boxe l’accueil quand même mieux que le club précédent qui souhaitais vraiment le piéger pour se moquer de lui et de Shôgo. Encore une fois, il y aura donc un joli public pour assister au combat. Yû réalise très vite que son adversaire à un bon niveau, mais comme toujours, il ne s’effondre pas. Sa volonté est vraiment impressionnante et il finira par porter un gros à son adversaire. Celui-ci fera râler ses camarades, parce qu’il est interdit. Je ne sais pas comment Yû et les autres font pour se taire, je les aurais tellement remballés à leur place. Du genre « je suis un combattant de rue, dans la rue, pas de règle, tu espérais quoi franchement ? ». Comme si Yû devait se retenir alors que l’autre fait tout pour l’humilier. C’est la curiosité qui l’a fait venir, plus que l’envie de combattre. Il souhaitait comprendre un peu mieux Masaki et voir comment cela se passait sur un ring. Je pense qu’il aura eu sa réponse avec ce combat, le ring est ennuyeux et surtout, il te restreint. Si bien que si tu as de l’imagination, tu ne pourras même pas l’utiliser dans tes coups sous peine de faire un truc illégal.

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