Un shonnen presque parfait?

JJBA: un manga qui a plus de trente ans, et est toujours aussi excellent. L’idée d’Araki de séparer le manga en partie avec des protagonistes différents et des locations différentes est géniale, lui permettant d’éviter un Power Creep si présent dans la majorité des shonnen. L’écriture y est excellente, on peut y voir des vrais ressorts de la littérature, notamment avec la rivalité initiale de Dio Brando et Jonathan Joestar.

Tous les personnages, les « Jojo’s » principaux, les « Bro-Jo’s » plus secondaires ou les antagonistes sont tous aussi passionnants, avec des apparitions de quelques chapitres qui marquent l’esprit pendant des années: N’Doul, Ringo Roadagain, Risotto ou encore Wekapipo. Chaque personnage a le droit à sa propre caractérisation et développement, les rendant extrêmement attachants.

Le combat? Parfait. La créativité de Hirohiko Araki est faite pour ce genre de batailles: qui dépendent complètement de la situation, qui mêlent aussi bien la narration technique que la narration émotionnelle, et avec certains des pouvoirs les plus originaux de toute l’industrie avec les Stands, que ce soit Sticky Fingers, Heaven’s Door, Hanged Man, Diver Down, White Snake, D4C, Soft and Wet, Scary Monsters...

Je le recommande à n’importe qui: un manga plein d’énergie, de personnages captivants, d’humour au timing parfait, et avec un combat aux petits oignons.