Kaijin Reijoh, tome 1 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Nouvelle série, je n’ai que le premier tome pour celle-ci, c’était surtout par curiosité. D’ailleurs, sur certains point (la partie serial killer), elle se rapproche de la série Sinners, mais pour tout le reste, rien avoir. Je ne sais pas encore si je vais la continuer ou non, pour diverses raisons, la première étant que la série est toujours en cours avec déjà douze tomes. J’avoue préférer de plus en plus les séries dont je sais la « taille » et donc, celles qui sont terminées au Japon…

Le début a été très difficile, puisque l’on commence directement avec le personnage principal qui s’avère être un gros pervers. Toute sa vie il n’a pensé qu’à ça, et il s’étonne presque d’être encore puceau… Puis viens la suite, un transfert dans une école pour fille assez mystérieuse, de quoi faire rêver notre protagoniste qui pense déjà à un harem. Manque de bol, la réalité le rattrapera bien vite et le voilà désormais à risquer sa vie à leurs côtés. La raison de sa présence ? Il est aussi un monstre, mais ayant gardé forme humaine (pour l’instant en tout cas). Cela lui permet d’être plus solide qu’un humain normal entre autres choses. Son utilité ? Il doit faire des trucs cochons aux filles quand elles perdent le contrôle. Chose que j’ai déjà vu dans pleins d’animes et qui n’est donc pas du tout original. Parce que oui, dans cet univers (et comme dans beaucoup d’autres du coup), se sont de jeunes lycéennes qui combattent les monstres et risques leurs vies, comme c’est beau et pas du tout chelou… Pas de tenue super sexy à la magical girl ou bien moulante pour le coup, c’est déjà ça ! En plus, même si le protagoniste est un gros pervers, il n’est pas non plus sans cœur. Ce sont les réflexions autours du drame et du danger qui l’entoure qui fait que je pense garder la série pour l’instant.

Après ce petit côté « pervers », vient ensuite l’autre ambiance, celle de l’horreur, qui arrive comme un choc pour notre héros. Il passe d’une vie rêvée avec des lycéennes à une vie de combats. La mort n’est jamais bien loin et peut donc frapper à tout moment, surtout qu’il semblerait qu’un mystérieux groupe vénère les monstres et souhaitent donc leur mettre des bâtons dans les roues. Il n’y a encore une fois, rien d’original dans les scénarios de combats, juste quelques techniques et design de monstres assez sympa. En l’espace de quelques jours, Asuma en apprendra beaucoup sur le monde qui l’entoure, mais aussi et surtout, sur lui-même. L’avenir s’annonce sanglant, et malgré son peu d’expérience dans le domaine, il semble mieux garder la tête froide que d’autres personnages pourtant dans le bain depuis longtemps. Il faut dire qu’il n’a pas perdu d’être chers pour l’instant, là où les filles l’ont sans doute déjà vécues plusieurs fois. Il faut l’avouer, mais elles ont sans doute toutes des traumatismes liés aux monstres et à leurs combats. Le fait de pouvoir perdre le contrôle et tuer ses propres camarades ne doit pas aider non plus, surtout qu’on dirait que c’est une chose récurrente.

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