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Une première saison magistrale
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Commençons par un aveu : j’ai commencé Ushijima, l'usurier de l'ombre sans poursuivre. 10 tomes acquis, j’avais été marqué par le début cash de la série mais cette lecture s’est faite à une période où, pour des raisons x et y, lire des mangas était devenu une épreuve. Parcourir Kujô l’implacable m’a rappelé que j’allais devoir économiser pour acquérir les 36 tomes restants d’Ushijima…
Débutée en octobre 2020 au Japon, vous avez pu lire le premier chapitre de Kujô dans le numéro 16 d’Atom. C’est sans doute pour cela que par T. Desbief, les suivants par S. Lucas. Un chapitre qui donne à voir la philosophie du personnage principal : « l’avocat a pour mission de défendre son client même si son crime est difficilement pardonnable d’un point de vue moral. » Tel est le credo de maître Kujô. TOUT le monde a le droit d’être défendu.
Nous voyons donc passer différentes affaires pour lesquelles Kujô est sollicité. Des affaires louches, où des sous, de la drogue, du pouvoir sont en jeu. Le but de Kujô est que son client ait la peine minimale même si pour cela ce dernier doit supprimer des preuves… La victoire est à ce prix. Il faut savoir exploiter les rouages du système.
En s’appuyant sur un travail minutieux de repérages, de témoignages, Shôhei Manabe déploie un univers où apparaissent les inégalités du système judiciaire, où l’inculpé n’est pas toujours une oie blanche et le baveux ne roule pas sur l’or. En déplaçant un peu le regard on aperçoit l’assistant de Kujô, un jeune premier qui avait tout pour réussir mais qui a tout plaqué pour bosser avec Kujô parce qu’il le trouve « intéressant ». Pour les autres personnages récurrents, je vous laisserai les repérer par vous-mêmes.
Loin de la verve de Better Call Saul mais avec le même souci du détail pour les petits pas de côté qui permettent à une affaire de bien se conclure, Kujô l’implacable se présente comme une œuvre qui délaisse le manichéisme pour mettre les mains dans les entrailles d’un pan de la société afin de nous ouvrir les yeux et nous retirer toute naïveté, à l’instar des travaux menés en sociologie du droit. Révisez vos quartiers de Tokyo et rendez-vous au bureau de maître Kujô.
Créée
le 5 févr. 2023
Critique lue 114 fois
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