Il faudrait être difficile…

… ou un véritable puriste pour ne pas apprécier la fin de cet arc particulièrement grandiose de Year One, qui revisite avec respect et novation les origine de Batman ! Certes le scénario peut parfois manquer de peps (les histoires de brouilleurs, de technologie sont vite lassantes), mais globalement il se dégage de ce tome un tel désespoir que ça en devient vite oppressant.

Encore étonné par le statut de grand vilain tenu par le Sphinx, je me réjouis du bel essai de l’avoir placé comme antagoniste principal de cet arc. Non pas que le méchant me plaise plus que les autres, mais pour une fois qu’il n’est pas relégué au second plan, c’est assez agréable. L’intellect est donc l’ennemi de Gotham, contrairement aux tomes précédents qui préfèrent laisser le chaos organisé et demeuré au Joker, plus à même d’instaurer la terreur. Bien joué, Snyder !

Dans un magistral contraste hyper coloré, Capullo nous régale avec ses couleurs flashy et ses décors post-apocalyptiques d’une Gotham à la limite « Last of Us ». Que j’aime aussi ce Bruce Wayne adulescent à la coupe dégradée, si fragile et fort à la fois ! Son allure de gamin à la santé mentale défaillante est redoutable, et perturbe tant nous sommes habitué(e)s à voir un brun ténébreux sur de lui et détaché.

Magnifique final, soit dit en passant, qui ravira les fanatiques de The Dark Knight Rises.

J’ai hâte d’entamer le nouvel arc !