Avec ce sixième tome, Kamome Shirahama confirme son talent pour mêler émerveillement et gravité. L’univers de L’Atelier des sorciers continue de se densifier, explorant plus en profondeur les règles complexes de la magie et les conséquences de leur transgression. Coco, toujours animée par sa curiosité et sa soif d’apprendre, se retrouve confrontée à la frontière ténue entre la connaissance et le danger — un thème que Shirahama développe avec une justesse rare.
Graphiquement, l’autrice atteint une forme de maturité : chaque page est une miniature d’orfèvre, où la lumière, les vêtements et les détails architecturaux créent une atmosphère à la fois féérique et mélancolique. Le récit, en revanche, avance lentement. Si le tome pose des enjeux intéressants, il manque parfois de rythme et s’attarde un peu trop sur des détours secondaires.
Résumé : Un volume visuellement somptueux et thématiquement riche, mais légèrement freiné par sa lenteur narrative. On reste néanmoins sous le charme du monde magique de Shirahama.
🪄 Un enchantement fragile, suspendu entre rêve et mystère, qui continue de fasciner malgré ses longueurs.