Tandis que le tome 11 montrait les limites de l'exercice ultra convenu mené par Arleston qui recycle à l'envi ses idées et Martino, dessinateur encore faillible, cet opus 12 enfonce le clou, pour notre plus grande douleur.
Si les ressorts de l'histoire sont bien oxydés, on peut se demander si l'homme au crayon assure autant qu'il le faudrait pour rendre hommage aux neuf premiers volumes. Et je me suis aperçu que ses crayonnés de première page n'étaient pas si mauvais. Ce qui m'amène à me questionner sur la qualité de la mise en couleurs qui, manifestement, n'améliore guère le trait. Les visages sont particulièrement malmenés. Arleston choisit bien mal ses collaborateurs, lui qui avait fait preuve de davantage de pertinence pour ses premières séries.
Ce dernier tome en date semble donc un simple carbone de ce que l'on déjà pu lire du scénariste. Si au moins le graphite du crayon avait pu sauver l'ensemble... mais non.