Face à la déprime de ses légions César tente de trouver une solution. Son médecin des armées lui propose d'essayer la méthode qu'il vient de mettre au point. César accepte de réaliser un test sur une des garnisons proches du village gaulois. C'est ainsi que Vivecévertus débarque en Armorique. S'il réussit à remonter le moral de la troupe du camp de Babaorum, il parvient à perturber le village. Il ne sème pas la zizanie à la manière de Détritus, mais sa méthode est tout aussi fourbe et efficace. Malheureusement pour lui, "Astérix est là" (comme le chantait Plastic Bertrand).
Le dessin de Didier Conrad est de plus en plus proche de celui de feu Uderzo et on peut l'en féliciter pour cela. Fabcaro pour son premier scenario signe un texte intéressant. Une intrigue et des dialogues qui se rapprochent de ce que pouvait faire le regretté Goscinny.
Même s'il reprend d'une autre manière l'idée de "La zizannie", avec une méthode plus douce et sans doute plus insidieuse l'album est réussi.
A noter de bons gags, des hommages aux "Lauriers de César" avec la présence d'Homéopathix, le frère de Bonemine et au "Devin" avec le romain.
J'ajouterais enfin que l'idée d'un Cochonnet perdu sans Mimine est pas mal.
C'est donc réussi pour un premier essai. Il reste maintenant à voir s'il parviendra à transformer l'essai pour le prochain album.