L'album du mieux

Après un album à l'ambiance SF, L'Orgue du diable prend le chemin des légendes.

On se retrouve ainsi avec une histoire était un joli mélange d'ambiances à la Spirou et Fantasio et Johan et Pirlouit avec une enquête sur l'éventuel assassinat d'un homme et une possible malédiction sur un village du Rhin.

Le dessin est bien mieux maîtrisé que dans le tome précédent et les couleurs y sont aussi bien plus sobres.

De plus, dans ce tome, c'est Yoko qui est la véritable meneuse tandis que Vic et Pol sont plus en retrait le personnage d'Ingrid leur volant largement la vedette. En ce qui concerne Ingrid elle-même, le personnage ressemble à un mélange entre Yoko et Vic: audacieuse et aimant le risque comme Yoko mais en plus modéré car, tout comme Vic, elle réfléchit avant d'agir là Yoko a tendance à faire l'inverse.

Par contre, en ce qui concerne le méchant, ce n'est pas tout à fait ça. Tout comme celui du premier tome, il est assez fade se contentant de remplir une fonction tout simplement parce que la fiction tout public a souvent besoin d'un antagoniste.

Mais ce qui rend l'album supérieur au précédent, c'est qu'il n'hésite jamais à aller dans la violence dès ses premières pages qu'elle soit suggérée voire carrément montrée.

Bref, Yoko Tsuno est en progrès, ce qui donne envie de lire les autres tomes.