De ma première rencontre avec Corto Maltese en Noir et Blanc, je garde un souvenir de douceur, d’exotisme, d’alizés et de mouettes. J’ai été bien plus intriguée par les personnages que par le scénario qui ne m’a pas emballée. La narration m’a en effet laissée à la traîne mais qu’importe, j’ai pu profiter du paysage.

Le dessin de Pratt m’a surprise, à la fois précis, notamment pour des cases de portraits purs mais également totalement fou, flou, bordélique à d’autres moments. J’ai été parfois désappointée de voir les personnages changer de visage au fil des planches, comme j’ai pu le reprocher dans Thorgal, mais au final qu’importe. Tout ce dont on a envie c’est s’asseoir sur le sable, le vent dans les cheveux, à écouter les mouettes et les vagues sur la plage.
Before-Sunrise
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le 10 oct. 2012

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