Whaou, un tome palpitant et parfaitement équilibré. Puisant ses racines dans les conséquences directes des derniers évènements (les révélations sur Donna et le Lazarus Contract avec Deathstroke), ce tome s’avérera être une montée en puissance de la série. Première chose, l’arc prend le temps de s’attarder sur des personnages qui n’avaient pas forcément été mis en avant jusqu’à présent, je pense notamment à Lillith et Garth. Ce qui est rafraichissant, car ça permet d’avoir un nouveau regard sur les personnages du titre. Le deuxième point, c’est l’évolution naturelle et fluide des relations au sein de cette équipe, et comment cela influence non seulement la dynamique entre eux, mais aussi la dynamique globale. Et puis enfin, il y aura bien sûr ce fil rouge de l’arc narratif : dans une équipe qui se définit par ses profonds liens d’amitiés, qui peut bien être le traitre ?
L’ensemble sera donc très bien rythmé, la tension étant bien présente sans tomber non plus dans le mélo. On restera dans le flou jusqu’à la révélation, ce qui n’est pas plus mal car ça instaure chez le lecteur cette ambiance de doute que partagent les personnages. Si la révélation sera au final un point décevante et très classique (sans pour autant être bête), la conclusion sera en revanche très intéressante. Parce qu’on réalise que tout a été construit pour en arriver là, et tout s’emboîte parfaitement. Avec la petite dose de dramaturgie pour pimenter l’ensemble, on a droit à un final captivant dont la conclusion sera d’autant plus satisfaisante qu’elle illustre parfaitement les points forts de cette série : la dynamique de l’équipe. On sent également qu’on tourne définitivement un chapitre pour se lancer dans une nouvelle aventure.
Bref, un tome qui s’avère sans doute être le meilleur de la série jusqu’à présent. Illustré de dessins très chouettes, avec des planches vraiment magnifiques qui réussissent très bien à capter l’essence des personnages ; ça sera un régal à lire. Vivement la suite !