Super Sons c’est un titre que j’aime beaucoup. La synergie entre Damian et Jon est vraiment plaisante à lire. Deux enfants tellement différents mais qui se ressemblent pourtant tant. Si le troisième tome m’a un peu déçu, la faute à l’utilisation de ce Tim Drake venu du futur, j’espérais retrouver ce qui m’avait emporter dans les deux premiers tomes. D’autant qu’il s’agit du dernier.


Si Superboy a été élevé par des parents à la moralité irréprochable, il en est autrement de Robin. Aujourd’hui sous l’égide du Chevalier Noir, Damian a grandi au sein de la Ligue des Assassins, créée par son grand-père, Ra’s al Ghul, et dirigée par sa mère Talia al Ghul. Et si cette dernière décidait de reprendre son fils sous son aile, de lui rouvrir les portes de son monde, obscur et sinistre ? Robin y cèderait-il ? Robin se joindrait-il à sa mère pour prendre le dessus de Superboy ?

Super Sons, ou la réunion d’une nouvelle génération de héros : les héritiers des plus grands justiciers de l’univers DC. Peter J. Tomasi (Batman & Robin) s’associe à Patrick Gleason (Robin – Fils de Batman) pour poursuivre son travail scénaristique sur les relations tumultueuses entre les deux jeunes garçons ainsi que sur l’héritage légendaire dont ils sont les détenteurs. Au dessin, Carlo Barberi (Deadpool) et Paul Pelletier (Aquaman) accompagnent les couvertures de Jorge Jimenez, qui s’impose comme le nouvel artiste à suivre : un trait percutant servi par une narration limpide et dynamique.

(Contient les épisodes Super Sons #13 à 16, Super Sons Annual #1 et DC Rebirth Holiday Special #1)


On va passer très vite sur les deux premiers épisodes de cet ultime tome des aventures de Jon et Damian. Un épisode spécial, centré sur Noël, qui montre de façon subtile et douce qui montre encore un peu plus le lien extrêmement fort qui lie nos deux jeunes héros. J’ai toujours un petit coup de cœur pour les épisodes emprunt de la magie de Noël.


Nous avons ensuite une mission de Krypto et des autres Super-Animaux qui enquêtent sur une recrudescence de disparitions d’animaux, principalement des chiens enlevés à leur famille. Clairement un épisode que j’ai survolé et qui ne m’a pas spécialement intéressé. Je ne suis pas le genre de personne complètement gaga devant tout plein d’animaux.


Il est l’heure ensuite de retrouver la série principale, et Jon va en apprendre davantage sur son ami intrépide en tombant nez à nez avec sa mère, Talia ! Cette dernière, tient à « récupérer » son fils, pour un contrat sur Lois Lane ! Une petite intrigue qui se laisse lire, qui permet aux lecteurs de voir que Damian reste fidèle à Batman quoiqu’il se passe, et à Jon « d’approfondir » ce qu’il sait de Damian.


La série se termine avec une dernière intrigue qui ramène l’un des premiers adversaires du duo, à savoir Kid Amazo ! Ce dernier est parvenu à mettre à mal la Justice League, et il ne reste plus que nos deux jeunes héros, accompagnés de Cyborg, qui vont devoir sauver leurs aînés !


Une dernière intrigue qui montre à quel point le duo fonctionne, à quel point le duo est intéressant, prometteur. Un dernier tome qui nous montre à quel point l’idée de Bendis de faire vieillir est encore plus une bêtise que ce que l’on pouvait penser. Quel dommage de se dire que ce duo qui fonctionnait si bien, surtout sous la plume de Tomasi, a été sacrifié par la bêtise de Bendis qui a décidé, égoïstement, de faire vieillir, énormément, le petit Jon.


Graphiquement, c’est toujours un plaisir de retrouver Paul Pelletier ! Carlo Barberi j’ai un peu plus de mal, je trouver que cela fait trop lisse, trop lent, trop cartoony. L’ensemble graphique est plutôt sympathique malgré tout. Cela reste très joli, mais nous sommes très loin de Jorge Jimenez.


Bref, un dernier tome qui laisse un drôle de goût dans la bouche. On se dit que s’est le dernier, et qu’il n’y aura pas la possibilité d’en voir d’autres quoiqu’il se passe, Jon étant maintenant trop vieux. Super Sons reste une excellente série qui mérite d’être lu. Peter Tomasi nous montre à quel point il excelle dans les liens humains. Super lecture, mais quel dommage que ce soit fini.

Romain_Bouvet
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le 8 sept. 2022

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Romain Bouvet

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