Cela peut paraître bête, mais bien que j’ai vraiment beaucoup apprécié les trois précédents albums, c’est vraiment avec ce quatrième tome que je suis vraiment parvenu à accepter l’univers de « Thorgal » pour ce qu’il est.


Sûrement fallait-il un certain nombre d’épisodes pour poser la logique narrative de cette saga afin qu'elle s’impose même auprès de lecteurs comme moi…
Parce que oui, pour le coup, le début de cet épisode est totalement dans l’esprit des précédents : introduction très directe, présence aléatoire de Thorgal qui ère dans ce monde avec ou sans sa compagne, monde nouveau avec les personnages qui vont avec, la princesse Peach qui se fait à nouveau capturer (même si ce coup-ci c’est Thorgal qui joue le rôle de la princesse...)
A partir de là, le fil habituel se déroule.
Et qu’importe l’intrigue : tout ce qui compte c’est le monde étrange que les pérégrinations non-consenties de l’ami Thorgal vont nous faire découvrir…


Or, là encore, je trouve que ça marche.
Ça marche notamment parce que cet album parvient à s’appuyer sur les codes posés par les précédents épisodes sans pour autant trop se reposer dessus.
C’est la même base narrative certes, mais le monde développé est différent.
Encore une fois on a certes Thorgal qui veut retrouver son Aaricia mais, avec l'enchaînement des épisodes, la saga sait faire évoluer cette relation et de nous faire nous y attacher, notamment ici avec la grossesse d’Aaricia.
On y retrouve aussi de nouveaux personnages et de nouvelles situations, mais toujours pour illustrer une autre facette sombre de ce monde désabusé…


Et comme pour les précédents épisodes, la boucle se boucle intelligemment.
Les intrigues des nouveaux personnages posées en début d’épisode se résolvent à la fin.
Pour le coup ça fonctionne comme un conte et ça correspond très bien à l’atmosphère générale de l’intrigue.


Alors après, certes, l’épisode ne surprend pas trop et n’apporte pas de révélation sensationnelle, mais au moins il fait son office de continuateur dans l’exploration de cet univers et du parcours personnel de Thorgal…


Bref, c’est efficace. Moi en tout cas, je m’en délecte sans sourciller…

Créée

le 21 janv. 2018

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