Dans ce second tome, Jeff Smith affine le ton unique de Bone : un mélange d’humour burlesque et d’épopée fantastique qui se déploie avec une aisance déconcertante. La Grande Course marque un moment de respiration et d’expansion, où le monde s’étoffe et les personnages prennent vie au-delà de la simple caricature. L’action s’intensifie, mais toujours avec cette fluidité propre à Smith, où chaque gag cache déjà une émotion, chaque course un apprentissage.
Le dessin, en noir et blanc, gagne en précision et en rythme : les expressions bondissent, les décors respirent, et le trait, d’une clarté narrative exemplaire, sert autant la comédie que l’aventure. Si l’histoire garde encore un ton léger, on y sent poindre les premières ombres du grand récit à venir — la promesse d’une profondeur insoupçonnée.
Résumé : Un chapitre vif et plein de charme, où Bone trouve son équilibre entre rire et épopée.
🐉 Une aventure dessinée avec le cœur, drôle aujourd’hui, mythique demain.