Si je devais qualifier le premier tome des aventures de Catwoman version New 52, je dirais qu’il est sympathique. Amusant. Divertissant. Racoleur. Plus sérieux qu’il n’y parait au premier abord. Mais racoleur quand même.
Toujours est-il que malgré ses imperfections, il m’a laissé une impression suffisamment bonne pour que je m’intéresse à ce second volume, duquel je ressors avec un sentiment plus positif. Finies les scènes gratuites entre Batman et Catwoman, place à une série qui dispose de son propre ton et de ses propres atouts, tout en restant dans l’univers de Gotham City. Se faisant, nous n’éviterons pas le passage obligé par la Nuit des Hiboux, mais bien amené par les auteurs et parfaitement intégré à l’ensemble.

Les qualités de cette série consacrée à Catwoman apparaissent au grand jour grâce à ce second opus. Par rapport à Batman, le personnage est plus sexué, mais elle possède ses propres démons ; ils peuvent tantôt la pousser vers le crime, puisque ses notions de bien et de mal semblent avoir été perturbées par une vie chaotique, mais aussi l’obliger à aider son prochain, d’autant plus quand elle se reconnait dans le prochain en question.
Surtout, ses activités la mènent parfois sur des territoires beaucoup plus glauques, beaucoup plus malsains ; certains endroits de Gotham City paraissent oublier de Batman lui-même, et c’est là que Catwoman intervient. Elle et son côté sexuée dont ne dispose pas la Chauve-Souris, puisqu’elle vient ici en aide à des prostitués, dont les disparitions à répétition n’ont pas l’air d’inquiéter grand monde.

Il est agréable de suivre une criminelle, même s’il lui arrive de se montrer altruiste, car cela change forcément de ce que nous pouvons voir dans la majorité des séries de super-héros. Cette différence lui permet d’évoluer dans des milieux qui lui sont propres, mais ce comics doit surtout énormément à son héroïne, dont les origines revues et corrigées par le New 52 nous réservent apparemment de nombreuses surprises.
Catwoman continue son petit bonhomme de chemin dans ce second volume riche en action et en drame humain, toujours aussi sombre, et toujours aussi plaisant à suivre. Notons toutefois qu’il aura fallu plus d’un tome pour que la série révèle son plein potentiel, bien loin d’une entame faussement racoleuse mais qui aura au moins fait couler beaucoup d’encre. Reste à voir si le titre réussira à maintenir son cap et à proposer une suite aussi réussie que La Maison de Poupée, dont l’antagoniste n’a rien à envier aux pires criminels de l’Asile d’Arkham.
Ninesisters
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le 27 mars 2013

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