Cette conclusion de XIII chez les bouseux de la montagne n'est pas avare en actions et rebondissements et réserve son lot de révélations glauques sur les rednecks bien bas du front qui vivent à Greenfalls, sans parler de l'omerta ambiante.
Tout cela nous donne un album dynamique et efficace, au détriment des cases plus descriptives avec un coté graphique appuyé comme on avait souvent droit auparavant (mais le lecteur connait maintenant bien l'endroit), c'est donc l'action qui va primer, couplé à une ambiance sombre dans sa description des plus bas instincts racistes d'une certaine frange de la population de cette Amérique profonde dont le major Jones fera les frais, en effet , elle n'a jamais été aussi malmenée, et on tourne les pages avec angoisse tant on s'inquiète pour son sort.
Au final, un des meilleurs tomes de la série, avec de nombreux personnages, tous très bien élaborés, une immersion ultra réussie, même si au final, on est quand même content d'enfin quitter cette petite ville malsaine.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste ma bédéthèque.
Créée
le 5 avr. 2017
Critique lue 216 fois
D'autres avis sur La Nuit du 3 août - XIII, tome 7
"La Nuit du 3 août" est la suite directe du "Dossier Jason Fly" où XIII se lançait à la recherche de son passé dans un bled paumé Greenfalls niché dans une vallée des rocheuses, uniquement armé d'un...
Par
le 2 janv. 2012
15 j'aime
1
"La Nuit du 3 août" conclut l'enquête ouverte avec le "Dossier Jason Fly", nous révélant l'identité complète de XIII (enfin, ce qu'on est en droit de penser être son identité...), et nous...
Par
le 25 juin 2016
6 j'aime
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jean Van Hamme connait la musique et récite parfaitement sa partition. Après un premier bloc de cinq aventures, la relance scénaristique que représentait Le...
Par
le 2 juil. 2022
4 j'aime
8
Du même critique
Avec le départ de Uli Roth, les Scorpions délaissent le coté prog aérien, et les envolées hendrixiennes de ce dernier, pour mettre les pieds en plein dans le heavy, style qu'ils contribueront à...
Par
le 7 janv. 2018
6 j'aime
Difficile de ne pas être scotché dès ce premier tome. De part le style graphique déjà, qui accroche l'oeil immédiatement, Ôtomo met en place un espace urbain fascinant, on y voit un Tokyo décrépi,...
Par
le 3 sept. 2016
5 j'aime
Le seul disque de jazz en ma possession, et il s'avère une expérience musicale peu commune, du moins en ce qui me concerne. L'impression déjà que tous mes repères musicaux ne me seront d'aucune...
Par
le 1 janv. 2017
5 j'aime
