Je n'avais pas lu le livre
ni vu le film.
Mais bien sûr j'en avais entendu parler
J'ai appris que Manu Larcenet l'adaptais donc,
je me suis précipiter chez mon libraire...
Qui en avait un exemplaire dans sa vitrine
Que j'ai bien sûr emporté.
Et voilà quinze jours que je le lis par petites étapes presque pages par pages parce que c'est fort que c'est dure à en être insoutenable. Une histoire presque sans paroles des êtres décharnés autant par la fin que par la désertion de tout espoir qui pourtant avance s'accrochent au semblant de vie qui leur reste.
J'ai pensé à Simon du fleuve et à en attendant Godot mais l'un et l'autre sont à mille lieues de cet univers cauchemardesque dans lequel cette histoire nous plonge jusqu'à l’asphyxie. Il est des oeuvres qu'on lit pour se réconforter et d'autres pour se confronter aux angoisses et terreurs qui rodent dans nos âmes. L'une et l'autre nous sont indispensables. Évidement "La route" appartient à la deuxième catégorie.
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Créée
le 21 avr. 2024
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3 commentaires
Quand j'ai vu que Larcenet allait adapter La Route en BD, une vague d'impatience et d'excitation était montée en moi. Bizarre parce que je n'avais ni lu le livre, ni vu le film. Mais penser que...
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le 31 mars 2024
24 j'aime
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