I.R.$. n'est pas comparable à Largo Winch !

I.R.$., quelle série !
Dommage pour elle, d'ailleurs. Elle est trop souvent comparée au fameux Largo Winch. Et pourtant, c'est à tort.

Alors que Van Hamme et Francq développe un vrai écosystème financier, Desberg et Vrancken ne font qu'utiliser une institution financier comme prétexte. Oui, notre Lary Max est un agent de l'IRS mais pas n'importe quel agent !, puisqu'il peut dégainer son arme, qu'il voyage à travers le monde, qu'il a des contacts avec les autres agences d'état. Un vrai héros en chair et os (qui évite toujours les balles).

Dans la mauvaise comparaison avec son concurrent, la plupart des gens n'ont pas suffisamment lu I.R.$.. Oui, c'est impossible de dire que les deux séries se ressemblent. En effet, Stephen Desberg, aux commandes du scénario, n'utilise pas la finance. On parle juste tout au mieux de sociétés-écrans et qu'on vend des actions en bourse. Comme cela a été dit auparavant, on est dans une série d'action/aventure (j'ai beaucoup de mal à distinguer les deux).

Graphiquement, on retrouve un soucis du détail. Des lignes fines, quelques colorisations aux aquarelles. Là encore, certains diront voir une ressemblance. Et ici, je suis d'accord. Mais ne mélangeons pas fond et forme, s'il vous plaît.

Pour en revenir au scénario, alors que les trois premiers cycles sont assez mous (nazis/juifs, narco-trafiquants, corruption), ils permettent de mettre en place le quatrième cycle qui est très savoureux. Maintenant, que nous réserve la suite étant donné les révélations faites dans ce quatrième cycle ? Est-ce que Desberg et Vrancken sauront réitérer l'exploit scénaristique ? Pas certain.

En somme, une bonne série qui est surement mal présentée et donc mal connue. Lisez-la sans préjugé. Cela vaut d'autant mieux !


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Après avoir lu le cinquième et sixième cycle
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Moins intense que le quatrième cycle mais dans la même lignée, IR$ nous amène des histoires assez ... trépidantes. Le filon est parti totalement maintenant. Que vont nous inviter nos deux artistes ?

Quoi qu'il en soit, les histoires restent dans le cadre du possible. Elles ne sont pas totalement farfelues bien qu'assez typées. Cela n'empêche pas une inquiétude sur l'avenir de la série.