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Critique de Lapinot et les Carottes de Patagonie par Ebichuman
Oeuvre majeure de Lewis Trondheim et de la bd indépendante, ce lapinot se savoure comme une bonne carotte.
Par
le 26 sept. 2010
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L'art de la narration, le plaisir des choses simples
Dans la myriade de BD qui sortent tous les mois, beaucoup correspondent au même profil : celui de la BD magnifiquement dessinée mais qui n'a pas grand-chose à raconter et est découpée avec les pieds. Ces BD qu'on se force à finir et dont chaque page nous inspire un grand "mais quel gâchis !".
Autant prévenir le lecteur non averti de suite : Lapinot est aux antipodes de ces BD-là !
Oui, car ces 500 pages de 4 x 3 cases sont le fruit de l'improvisation géniale d'un auteur qui sait à peine dessiner mais a décidé de se mettre au boulot pour raconter une histoire.
Et bon sang, ça fait du bien de lire un auteur qui prend du plaisir à monter progressivement une intrigue, à se laisser porter par ses personnages, à créer 101 histoires parallèles et autant de personnages qui finiront tant bien que mal à se rejoindre.
Une expérience dont il serait dommage de se priver !
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Créée
le 22 nov. 2013
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