Un tome qui arrive sur la fin de l'épopée Thorgal, et l'un des mes préférés dans cette série qui compte tant de pépites. L'album tout entier est une ode à la liberté et un manifeste contre la cruauté des hommes. On retrouve ces thèmes jusque dans les deux séquences consacrées au tir aux oiseaux.
Thorgal est vivant, il a survécu avec sa famille à son errance dans le désert mais pour mieux se retrouver mis en esclavage.
Les séquences prenantes s'enchaînent et se déchaînent. Thorgal qui mène un groupe d'esclaves condamnés à mort sur le chemin de la liberté. Thorgal qui ne donne pas la mort au romain une fois qu'il est assuré de sa propre survie. Thorgal qui sauve son ami par ses flèches bien placées. Louve qui dompte des fauves dans l'arène dans une page silencieuse de toute beauté. L'horreur d'apprendre ce qui est arrivé aux autres esclaves. Le traitement honteux d'Ileniya. Et puis ce tournois... remake glorieux des archers, avec un enjeu tellement plus grand car ici Thorgal combat pour ne pas être séparé de sa famille. L'épreuve de force que Van Hamme transforme par sa plume en instant de grâce poétique. L'empoisonnement, où quand le destin d'un héros se heurte à la haine et la cruauté gratuite. Une fin d'album où tout s'emballe. Un rythme fou pour 48 pages qui rentrent dans la légende de l'enfant des étoiles. Un homme dont le seul rêve était de vivre libre avec sa bien-aimée.