le 22 nov. 2022
Déception obligatoire ?
A part quelques fulgurances au dessin, c'est l'un des plus mauvais épisodes de ces Aventures extraordinaires.Alors oui, on a compris que Tardi subvertit sa propre création depuis au moins Le noyé à...
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Il fallait bien que ça arrive, un jour, qu’Adèle Blanc-Sec tire sa révérence, que l’on en finisse avec ses histoires extraordinaires. Et donc 15 ans après le neuvième tome, voilà que le plus marquant des feuilletons en bande dessinée du 20e siècle se termine avec un 10e volume intitulé Le bébé des Buttes-Chaumont.
En 64 pages, Jacques Tardi, le papa d’Adèle tente de donner une fin digne de ce nom à cette saga démarrée en 1976 avec Adèle et la Bête, à travers un récit aussi rocambolesque, voire plus, que les précédents.
Toujours aussi riche en dialogues savoureux et en péripéties, ce Tome 10 rassemble une galerie de personnages que l’on a pu croiser au fil des précédents épisodes, et que Tardi a rassemblés pour un grand final
Avec ses dialogues bourrés d’argot, de calembours et de jeux de mots, ses dessins denses et pétris de clin d’œil et de références, l’auteur reste fidèle à son style de toujours, nous plongeant une dernière fois dans ce Paris de l’entre-deux guerres, dans lequel il injecte une bonne dose de fantastique et de surréalisme avec un récit qui part dans tous les sens et qui, selon le propre aveu de l’auteur, a construit son scénario sans véritable plan prédéfini.
Au fil des pages, on trouvera quelques références bien contemporaines comme cette trottinette en bois qui file à toute allure dans les rues, cette référence à un Paris bien crasseux, ou encore cette quête pour trouver la formule d’un vaccin… car Tardi a même imaginé une pandémie (bien avant la celle liée au du COVID) qui frappe les habitants de la capitale ayant consommé le breuvage du docteur Vertuchou avec pour effet l’apparition de tentacules qui poussent dans les oreilles, puis la transformation en “Vache qui Rit”.
Il ne faudra donc pas chercher de logique ni de véritable scénario dans cet ultime épisode des aventures d’Adèle Blanc-Sec, mais plutôt y voir une sortie de grosse fête improvisée, pour le moins psychédélique et bordélique, histoire de refermer définitivement ce roman feuilleton unique en son genre et qui aura marqué incontestablement l’histoire de la BD francophone.
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Créée
le 26 déc. 2022
Critique lue 83 fois
le 22 nov. 2022
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