Un univers bizarre qu’on ne saurait trop qualifier… une sorte de steampunk sans doute ? en tout cas, il est d’un mauvais goût qui sévit à tous les étages et utilise souvent un patois argotique sorti d’on ne sait où… Il ne maîtrise par ailleurs pas du tout son récit et encore moins l’art de la narration.
En fait, ça ne raconte rien ou si peu qu’on n’est pas plus avancé à la dernière page de ce premier tome… un peu comme un big mac en somme : on a cru que c’était bon mais c’était juste gras et on a toujours l’impression d’avoir rien bouffé.
Techniquement, si les couleurs sont presque présentables, le dessin reste pour sa part particulièrement affreux et constamment désagréable à regarder en raison… d’un mauvais goût très constant et d’un manque de maîtrise inquiétant, pour ne pas dire très alarmant.
Toujours aussi incohérente et grotesque, cette pseudo-histoire confirme tout le mal qu’on pensait d’elle dans le second tome ; elle est d’ailleurs aussi grotesque que cet univers de pacotille au sein duquel elle sévit avec -toujours- son argo à la godille (qui voudrait se donner un genre à la Jodorowsky mais en vain) et ses personnages décidément plein de poncifs.
Le dessin est toujours aussi dégueulasse, plus foireux encore, tartiné par quelqu’un qui n’a vraiment aucune espèce de don en la matière ; les couleurs… oscillent du rose au marron et à l’orangeâtre : c’est une blague ! tout cet album est une (mauvaise) blague ! cette daube de Bd de merde s’est conclue en 3 volumes (oh ça en fait du papier-cul !).