Lire la série Harley Quinn par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, c’est comme mettre un court instant son cerveau en pause. Simplement profiter du moment, bien se marrer et ne pas se prendre la tête. Malheureusement, le troisième tome de la série m’avait quelque peu gêné avec les divers épisodes spéciaux et les épisodes liés à d’autres events DC qui venaient polluer les intrigues principales de la série. Mais le génial duo de scénaristes avait su relancer tout ça avec la création du Gang des Harley !


Harley a beau être une jeune femme hyperactive, les vingt-quatre heures qui composent une journée ne lui suffisent plus pour gérer son emploi du temps de ministre, et encore moins sa vie amoureuse. Pour l’aider, elle décide alors de recruter six « clones ». La Cité des Anges se relèvera-t-elle de l’ouragan Quinzel ?
(Contient les épisodes #17 à 21 et Harley Quinn : Road Tip Special #1)


Harley Quinn ne peut plus suivre ! Les journées ne sont pas assez longues pour toutes ses obligations, pour tout ce qu’elle à faire. Entre la gestion de l’immeuble, le roller, ses missions à droite, à gauche, son travail à la clinique, les événements inattendus, ses tentatives avec Poison Ivy, ses soirées entre potes… Elle n’a même pas le temps de placer un rencard avec le ténébreux et musculeux Mason Macabre ! Et maintenant qu’il est en prison, cela va devenir encore plus compliqué.


C’est ainsi qu’elle se jette sur l’idée de la belle Poison Ivy, et crée le gang des Harley ! Des femmes fortes et courageuses, jolies de préférences, qu’elle relooke à sa sauce, à son effigie. Leur mission, la soulager quelque peu, et accomplir diverses missions, dans Los Angeles, contre de l’argent !


Bon, pour le rencard avec Mason, cela ne s’arrange pas trop, le jeune homme est envoyé en prison, et apparemment quelqu’un paie très cher pour qu’on le tue ! Les séances de tabassages en règle vont être nombreuses pour le pauvre amoureux. Mais Harley n’a pas le temps, pour le moment, de s’en occuper !


Parce que certes le gang est là, mais il reste en arrière-plan, ou alors certains membres viennent en « acolytes ». Harley reste notre héroïne et se retrouve toujours, rassurez-vous, au cœur d’intrigues complètement délurées !


Dans un premier temps, pour sauver son équipe, déjà, Harley doit affronter un vieux marin gringalet et chétif, habitant Olive Street, qui devient une véritable montagne de muscles au caractère de cochon et propice à la bagarre en mangeant d’étranges algues vertes, ressemblant à des épinards. (Si vous y voyez un clin d’œil à Popeye, il n’y a pas que vous !...)


Baston à toutes les cases, plans complètement tordus, et surtout, l’occasion de découvrir un peu plus les membres du Gang des Harley.


Dans la seconde intrigue, Harley doit retrouver une jeune fille qui a été kidnappé par une secte d’Hollywood. Mais elle va tomber sur quelque chose d’encore plus barge, et voir débarquer Deadshoot !...


Nous avons ensuite le droit à un Road Trip en compagnie de Poison Ivy et Catwoman. Harley perd son oncle, qu’elle adorait et se décide à aller récupérer ses cendres afin de les déposer aux côtés de celles de sa tante. Un voyage qui se voulait amusant, divertissant et qui s’avère assez long, peu drôle et avec des dessinateurs de niveaux inégaux, dont certains s’amusant trop à vouloir surfer sur le sex-appeal de ces trois personnages. Un épisode vraiment poussif, lourd (tant scénaristiquement que graphiquement) et vraiment trop long.


Graphiquement, hormis ce dernier épisode, Chad Hardin, John Timms et Bret Blevins, c’est toujours un régal pour les yeux. C’est sexy, drôle, bourré d’action, immersif, bref, tout ce que l’on aime chez le personnage.


Bref, ce quatrième tome, quasiment exempt d’épisodes bidons et bouche-trous, nous propose de nouvelles aventures complètement barges mais tellement jouissives à lire. Le titre d’Amanda Conner et Jimmy Palmiotti était déjà riche de personnages hauts en couleurs, avec le Gang des Harley on double quasiment le nombre !

Romain_Bouvet
7
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le 2 nov. 2017

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Romain Bouvet

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