BD (divers) de Juan Díaz Canales et Rubén Pellejero (2019)
Bonheur et jubilation de retrouver dans ce nouvel opus Corto. Cédant aux sirènes de la mode, ce troisième tome des nouveaux auteurs sera un prequel du tome originel.
Il y a une volonté de coller à la mythologie, de boucler les différents mystères jusqu'à rejoindre le point de départ, les premières pages de la Ballade de la Mer Salée. C'est tout le but du travail d'écriture cherchant à faire croiser les personnages du Moine, de Raspoutine et de Corto. Reprenant plusieurs des formules de Pratt, les auteurs piochent dans les allusions culturelles, les rencontres avec des personnages haut en couleur, une place forte de l'Histoire..
Qu'est-ce qui manque, quel je-ne-sais-quoi, empêche à cet album de passer au niveau supérieur et de coller au mythe prattien ? Dans le trait, il y a cette surcharge graphique. Dans Corto, son flegmatisme.
Le Jour de Tarowean reste très agréable à lire, offrant toujours cet hymne au voyage et à la rencontre.
Créée
le 1 déc. 2019
Critique lue 282 fois
D'autres avis sur Le Jour de Tarowean - Corto Maltese, tome 15
« … à condition d’être le premier à le dire ». Alors certes, n’en déplaise au baron von Ungern-Sternberg de Corto Maltese en Sibérie, je ne suis pas le premier à dire « non » au reboot du célèbre...
Par
le 11 nov. 2019
10 j'aime
8
C'est maintenant une habitude. Depuis plus de 20 ans, chaque fin d'année voit fleurir en librairie de nouveaux albums reprenant des séries phares et historiques de BD, à destination d'un lectorat...
le 27 déc. 2019
9 j'aime
17
Avant de lire Le Jour de Tarowean j'ignorais que cet album soit un préquel de La Ballade de la mer salée car le scénariste veut répondre à cette question que tous fans (selon lui) de Corto Maltese...
Par
le 8 janv. 2020
4 j'aime
Du même critique
Une ode au voyage, à l'aventure et à la découverte. Le tome 1 des Corto est une oeuvre majeure et fondatrice dans le 9ème Art. La maturité de l'oeuvre porte une incroyable force entre le trait de...
le 11 nov. 2019
1 j'aime
Des acteurs mauvais. Une mise en scène pitoyable. Le film est mauvais au plus profond de son âme. Je cherche le signe d'une inspiration mais ne trouve rien pour rattraper l'ensemble.
le 5 juil. 2020
Plongée dans un teen movie de 1986. Matthew Broderick promène sa fraîcheur et son charisme dans ce film de John Hugues. OCS propose justement la diffusion de ce film fou fou. Loin d'être marqué par...
le 5 juil. 2020
