Nous voilà arriver à la fin de la série Nightwing version Rebirth. Enfin, nous avons, ici, le dernier tome que nous propose Urban Comics. Il y a encore quelques épisodes après, notamment avec l’amnésie de Dick, mais ces épisodes resteront inédits en VO. Avec ce cinquième tome, Urban va nous permettre de clôturer l’arc sur Raptor, ce personnage ultra violent et proche de Dick inventé par Tim Seeley.


Assassin. Justicier. Mentor. Et à présent Némésis. Raptor a toujours été un combattant impitoyable, et maintenant que Nightwing a rejeté son offre, il va devenir le pire ennemi que Dick Grayson ait jamais connu. Mais en s’en prenant à la ville même de Blüdhaven et à ses habitants, Raptor doit affronter bien plus d’adversaires que prévu, y compris les anciens opposants de Nightwing, qui le rejoignent dans son combat, car le résultat de cet affrontement décidera de l’avenir de la ville… leur ville.

Nightwing Rebirth ou les nouvelles aventures de Dick Grayson. Après avoir suivi l’acolyte de Batman dans Grayson, prêtant à l’ancien Robin les traits d’un agent infiltré téméraire et railleur, Tim Seeley (Batman Eternal) plonge le personnage dans la ville de Blüdhaven. Accompagné au desin par plusieurs illustrateurs, dont Miguel Mendonça (Detective Comics) et Javier Fernandez (Magneto, Red Hood), il mène son intrigue tambour battant et donne une nouvelle dimension au personnage.

(Contient les épisodes #30 à 34)


La vie de Dick à Blüdhaven a pas mal été bouleversé ces derniers temps. Tellement obnubilé par son rôle de Nightwing, que sa relation avec Shawn vole en éclat ! Cela dit, il s’en remet vite en tombant dans les bras de Huntress. Pas très glorieux, glorieux tout cela… Mais bon, le karma fera son travail durant ce tome.

Et puis, un nouveau « caïd » s’occupe de gérer le milieu criminel dans la ville, en la personne Roland Desmond, le nouveau Blockbuster, et frère de l’ancien.


Mais les deux hommes semblent faire une trêve, et un équilibre précaire s’installe. Mais tout cela ne va pas durer. En effet, à la fin du précédent volume, l’Agent 1, le Tigre roi du Kandahar révèle à notre héros que Raptor est libre ! Il ne fait aucun doute que l’ennemi numéro 1 de Nightwing va très rapidement débarquer en ville pour se venger de celui qui a refuser de le rejoindre.


Cela ne manque pas, Raptor débarque aussitôt à Blüdhaven, et il est bien décidé à faire de la vie de Nightwing un enfer. Il tient à mettre la ville à feu et à sang. Il tient à ouvrir les yeux de son ancien protéger. Il tient à lui montrer à quel point il s’est trompé, qu’il a choisi le mauvais camp.


Blüdhaven va sombrer dans le chaos, Raptor est déchaîné et d’une rare violence. Plus que d’habitude même. De plus, il peut compter sur l’aide d’un autre personnage issu du passé de l’un de ses proches. Alors que Nightwing, lui, est seul. Du moins au début, il faut dire que notre héros à eu le chic, jusqu’à maintenant, pour se mettre beaucoup de monde à dos.


Cependant, face à la menace de plus en plus oppressante et pesante sur la ville, les égos doivent être mis de côté, les tensions doivent être mises en parenthèse, et tous les héros, tous ceux qui veulent le bien de Blüdhaven doivent s’unir pour empêcher Raptor de ne laisser que des ruines et des cendres.


Très franchement, je m’attendais à un tome assez « énorme » pour ne pas dire « dingue ». Mais c’est beaucoup de surenchère, beaucoup de « rebondissements » convenus et j’ai l’impression que l’action prend le pas sur le reste. C’est assez dommage, car Raptor est un personnage assez sympathique au demeurant et très prometteur.


Ce n’est pas mauvais, du tout, mais j’espérais plus de profondeur, un Raptor plus charismatique que bagarreur comme il est dépeint ici. Cela reste un fin bien construite, bien amenée, qui clôture bien le chapitre « Raptor », mais j’espérais plus d’intensité, quelque chose de plus épique.


Graphiquement, Javier Fernandez c’est toujours aussi plaisant à regarder. C’est juste dommage d’avoir Miguel Mendonça et Scot Eaton à ses côtés.


Bref, un tome qui me laisse entre deux chaises. Un plaisir de voir la fin de l’arc Raptor, mais avec la sensation que l’on pourrait avoir encore mieux. Toujours est-il que le personnage de Raptor est une vraie réussite et que ce run fut un vrai plaisir à lire.

Romain_Bouvet
7
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le 24 août 2022

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Romain Bouvet

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